La ventilation dans un bâtiment contribue à maintenir un air intérieur acceptable, à réduire certains risques sanitaires pour les occupants et à réguler la consommation énergétique. Elle participe à l’évacuation de l’humidité, de certains polluants et des odeurs, tout en favorisant le renouvellement de l’air.
La ventilation dans un bâtiment assure le renouvellement de l’air intérieur, limite les excès d’humidité et permet d’évacuer les polluants. Plusieurs approches existent, comme la ventilation naturelle, la mécanique, avec VMC simple ou double flux, ou une combinaison des deux. Le choix dépend surtout de la configuration et de l’usage du bâtiment. Durant certaines activités, telles que les travaux de rénovation, une ventilation renforcée peut s’avérer nécessaire pour préserver une bonne qualité d’air.
Types de ventilation naturelle
La ventilation naturelle s’appuie sur des principes physiques passifs, sans intervention mécanique, pour permettre une circulation de l’air. Elle peut représenter une solution accessible dans le cadre de projets orientés vers une moindre consommation d’énergie. Voici quelques méthodes utilisées :
- Ventilation croisée : L’air entre par une ouverture (fenêtre, grille) et ressort par une autre située à l’opposé, créant un mouvement d’air qui traverse la pièce.
- Ventilation par effet cheminée : L’air chaud, plus léger, monte naturellement et s’évacue par des ouvertures en hauteur, ce qui permet l’entrée d’air plus frais par le bas.
- Ventilation influencée par le vent : Le vent extérieur force le passage de l’air à travers des ouvertures placées en fonction de la direction dominante, assurant un certain renouvellement.
- Ventilation unilatérale : L’air circule à travers une seule façade, ce qui peut convenir à des pièces de petite taille ou dans des configurations limitées.
L’efficacité de la ventilation naturelle dépend des paramètres architecturaux, des vents dominants et de la forme du bâtiment. Elle peut être complétée par des équipements adaptant le débit selon les besoins intérieurs en humidité. Il peut néanmoins être difficile de garantir un flux d’air suffisant dans tous les cas.
Les systèmes de ventilation mécanique
La ventilation mécanique est souvent privilégiée dans les bâtiments modernes qui disposent d’une isolation importante. Ces systèmes permettent d’assurer un débit constant d’air, en limitant la dépendance aux conditions extérieures. Parmi les dispositifs couramment installés :
- VMC simple flux : un extracteur élimine l’air vicié des pièces humides, tandis que l’air neuf entre par les pièces de vie. Ce système est simple mais peut provoquer des pertes thermiques puisqu’il ne récupère pas la chaleur de l’air sortant.
- VMC double flux : ce système permet à la fois l’extraction de l’air et l’insufflation d’air neuf. Un échangeur récupère une partie de la chaleur de l’air extrait pour réchauffer l’air entrant, ce qui limite les déperditions et améliore la filtration. Cette dernière peut être complétée par une sortie de toit pour VMC.
- Ventilation équilibrée : elle vise à maintenir une répartition égale entre l’air entrant et sortant, évitant ainsi les déséquilibres de pression intérieure.
Le bon fonctionnement de ces équipements dépend de l’entretien des conduits, des filtres et des bouches de ventilation.
Impact sur la qualité de l’air et aspects pratiques
Le choix d’un système de ventilation influence directement la qualité de l’air dans les espaces intérieurs. La ventilation mécanique avec double flux, par exemple, filtre l’air entrant, ce qui contribue à réduire certaines particules en suspension. À l’inverse, la ventilation naturelle repose sur un mouvement d’air passif sans dispositif de filtration.
Perspectives et avenir
Chaque système de ventilation peut s’adapter à différents contextes selon l’environnement, les usages et le mode constructif. Les solutions combinées, mélangeant procédures naturelles et mécanisées, peuvent aider à concilier une consommation réduite et un meilleur confort. Il reste conseillé de veiller à l’entretien régulier du dispositif pour éviter une baisse de son rendement.
À l’avenir, l’intégration de systèmes intelligents et une meilleure prise en compte dans la conception architecturale pourraient permettre des gains notables sur le plan de l’air intérieur, du confort et des consommations liées à la régulation thermique.